La professeure Djamila Ribeiro apporte la littérature noire et la notion de ‘lieu de parole’ à Oxford, Londres et au Hay Festival.

L’étape britannique de la tournée internationale de la professeure Djamila Ribeiro a été marquée par des rencontres fructueuses entre littérature, activisme et pensée critique. Entre le 1er et le 5 juin, la professeure invitée du MIT s’est rendue au Pays de Galles et en Angleterre, occupant des espaces prestigieux sur la scène littéraire et universitaire européenne, tels que le Hay Festival et l’Université d’Oxford.
Le voyage a débuté à Hay-on-Wye, au Pays de Galles, connue comme “la ville du livre”. Le 1er juin, Djamila a participé au Hay Festival, l’un des événements littéraires les plus respectés au monde. Elle a partagé la scène avec l’artiste kenyan Ngartia Bryan, lors d’une conversation animée par l’écrivaine nigériane Ayisha Osori. La rencontre s’est inscrite dans le cadre du panel The Power of Storytelling, qui a proposé une réflexion sur la manière dont les récits façonnent les identités et défient les structures de pouvoir. “Ce fut un après-midi devant une salle comble, avec un échange profond”, a écrit la professeure.
Dans l’assistance se trouvaient l’ambassadeur du Brésil au Royaume-Uni, Antônio Patriota, et son épouse, Tânia Cooper Patriota. Djamila a remercié le soutien de l’Ambassade du Brésil, qui a suivi et appuyé l’ensemble du programme dans le pays. Les jours passés à Hay-on-Wye ont également été l’occasion de rencontres et d’échanges avec la journaliste Emma Graham-Harrison, du The Guardian, et le documentariste Matan Cohen, avec qui elle a partagé un hébergement à la ferme des artistes Sophie Windham et Bruce Robinson.
De là, elle s’est rendue à Oxford, où, le 2, elle a donné la traditionnelle Taylor Lecture, organisée annuellement depuis 1889. L’invitation est venue du Département de Langue Portugaise de l’Université, et l’édition de 2025 était basée sur le livre Where We Stand — version anglaise de La Place de la Parole Noire, publié par Yale University Press avec une préface de Chimamanda Ngozi Adichie. “Je ne pouvais m’empêcher de penser que cette chaire n’existe que depuis un an après l’abolition de l’esclavage au Brésil”, a écrit Djamila sur son profil Instagram. “Je ressens le poids et la responsabilité d’occuper cette place en tant qu’intellectuelle brésilienne noire.”
La conférence a affiché complet et a eu une liste d’attente. Djamila a été accueillie au Trinity College, l’un des plus anciens collèges de l’Université, et a célébré le fait que son œuvre ait été acquise par les bibliothèques de l’institution. “J’ai été très heureuse de voir un tel intérêt de la part des universitaires”, a-t-elle écrit sur le réseau social.
Clôturant son séjour dans le pays, la professeure a participé le 5 juin à un événement à la Senate House, siège de l’University of London, dédié au lancement de Where We Stand. La soirée a été organisée par la professeure Jamille Pinheiro Dias, avec le soutien de la communauté brésilienne de Londres. “Encore touchée par tout ce que j’ai vécu. Une joie de discuter de l’édition anglaise de La Place de la Parole Noire“, a partagé Djamila sur Instagram. Le consul général du Brésil à Londres, João Alfredo dos Anjos Junior, était également présent.
La première étape de la tournée renforce le rôle de Djamila Ribeiro en tant que l’une des principales références brésiliennes dans le débat international sur l’antiracisme, le féminisme noir et les épistémologies critiques. Prochaine étape : la France !
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