La philosophe et écrivaine partage ses premières impressions sur l’année qu’elle passera aux États-Unis, consacrée à l’enseignement et à l’écriture.

Djamila a entamé un nouveau chapitre important de sa trajectoire académique. Il y a neuf jours, elle est arrivée à Cambridge, dans le Massachusetts, aux États-Unis — la ville qui sera son foyer pendant l’année à venir. Dans une publication récente sur Instagram, la philosophe brésilienne a partagé avec ses abonnés les premiers pas de cette nouvelle phase, marquée par un accueil chaleureux, des découvertes et un temps précieux pour la production intellectuelle.

Dès son arrivée, Djamila a été accueillie avec bienveillance par son professeur hôte, Joaquin Terrones, ainsi que par les collègues du département auquel elle est rattachée. Tout en réglant les démarches administratives, comme l’émission de son badge d’identification, elle a aussi eu l’occasion de rencontrer deux Brésiliennes influentes dans la région : Nilma Dominique et Rosabelli Coelho, figures de proue du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology).

Rosabelli est responsable du développement de projets au Brésil et dans le biome amazonien avec des élèves, des professeurs, des partenaires du secteur privé, des institutions universitaires, des fondations et des organismes gouvernementaux liés au MIT. Nilma, quant à elle, est professeure de portugais et chargée de l’élaboration du programme actuel de cours de langue portugaise au MIT.

Des jours ensoleillés

Le climat a également contribué à cet accueil chaleureux, avec des journées ensoleillées et des températures inhabituelles pour la saison qui, selon les mots de Djamila, “l’ont accueillie et enlacée”. Tandis qu’elle découvre la ville et le campus universitaire — non sans humour, en admettant qu’elle “essaie encore de ne pas se perdre” —, Djamila se réjouit de vivre “des journées qui, en plus d’être lumineuses, sont intéressantes”.

Ce premier semestre sera principalement consacré à l’écriture et à l’organisation de projets en cours. “J’ai déjà envoyé le programme du cours, mais je ne commence à enseigner qu’au semestre prochain. Je vais utiliser ce temps pour écrire, rencontrer les autres professeurs du programme Martin Luther King Jr, et concrétiser des projets en retard”, a-t-elle expliqué sur les réseaux sociaux.

Djamila considère cette nouvelle étape comme une conquête précieuse, soulignant l’importance de pouvoir se consacrer à la production intellectuelle avec plus de sérénité. “Je n’ai jamais eu ce temps. J’ai toujours écrit et coordonné mes projets avec une vie qui avançait à cent à l’heure. Je valorise donc ce moment, fruit de nombreux combats”, a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : “Le temps est vraiment un Orixá.”

 

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