La professeure Djamila Ribeiro a participé, lundi 22 septembre, à la Noite Magna, dîner caritatif en faveur du Fonds Patrimonial de l’Université de São Paulo (USP). Membre du conseil du Fonds, Djamila a contribué directement à la collecte : en plus d’avoir acheté une table lors de l’événement, organisé au restaurant Terraço Itália, elle a offert une conférence mise aux enchères aux côtés d’œuvres d’artistes tels que Paulo Von Poser, Regina Silveira, Arnaldo Pappalardo et Cristiano Mascaro — tous liés à l’USP.

L’événement avait pour objectif de renforcer la durabilité financière de l’université à long terme, en réunissant mécènes, responsables, enseignants et soutiens. Un quatuor à cordes de l’Orchestre symphonique de l’USP (Osusp) a assuré l’animation musicale du dîner.

Pour la philosophe brésilienne, soutenir le Fonds Patrimonial signifie investir dans la transformation sociale portée par l’université publique. « Je crois au pouvoir transformateur de diriger des ressources vers des projets qui encouragent la recherche dans divers domaines », a écrit Djamila sur ses réseaux sociaux. Elle a également souligné l’importance de l’USP Diversa, fonds spécifique rattaché au Patrimonial, qui offre des bourses à des étudiants en situation de vulnérabilité sociale et économique.

L’ensemble des dons collectés — y compris le produit des enchères — a été intégralement reversé au Fonds. La Noite Magna montre comment la philanthropie peut être mobilisée pour renforcer l’enseignement supérieur public avec responsabilité, transparence et engagement en faveur de l’inclusion.

L’événement a aussi mis en lumière le rôle stratégique du Conseil d’administration du Fonds Patrimonial, chargé de la sélection des projets et de la définition des orientations d’investissement. Le Fonds fonctionne sur la base de la loi 13.800/19, considérée comme une référence en matière de gouvernance au Brésil.

« J’ai reporté mon voyage de quelques jours pour une raison particulière. Il est maintenant temps de finir mes valises et de partir avec le sentiment du devoir accompli », a écrit la philosophe sur Instagram, en référence à son départ pour les États-Unis, où elle occupera un poste au MIT (Massachusetts Institute of Technology) dans le cadre du programme Dr. Martin Luther King Jr. (MLK). Djamila est la première Brésilienne de l’histoire à occuper cette fonction.