Jeudi dernier, le 10, la professeure Djamila Ribeiro était à Florianópolis, capitale de l’État de Santa Catarina, pour ouvrir la 25ᵉ édition du Concarh, le Congrès Catarinense sur la gestion des personnes. Ce fut la redécouverte de la ville par la philosophe brésilienne, après une décennie, dans un événement qui a réuni plus de quatre mille personnes.

Considéré comme le plus grand congrès régional dans le domaine des ressources humaines au Brésil, le Concarh a offert à la professeure Djamila un espace important pour réfléchir à l’importance d’amplifier les voix diverses au sein des organisations. « Ce fut une excellente opportunité pour créer des ponts et encourager des réflexions », a-t-elle souligné sur Instagram.

Avant de monter sur scène, Djamila a participé en direct à l’émission “Jornal do Almoço” sur NSC TV (une affiliée de Rede Globo à Santa Catarina), dans une interview historique menée par deux journalistes noirs : Edsoul et Carol Fernandes. « Je pense que c’était la première fois au Brésil que j’ai été interviewée par deux journalistes noirs dans une émission de télévision. Ce fut un moment émouvant et symbolique », a-t-elle partagé sur les réseaux sociaux.

La présence de la philosophe brésilienne a souligné l’urgence pour les RH d’être préparés aux voix du présent et du futur, capables de reconnaître et de valoriser la pluralité qui constitue notre société.

« Il est fondamental que les organisations comprennent que la diversité n’est pas un sujet secondaire, mais un pilier essentiel pour le développement sain de tout environnement professionnel », a-t-elle affirmé.

La professeure Djamila a remercié l’Association brésilienne des ressources humaines section Santa Catarina pour l’invitation et l’accueil chaleureux du public local. « Aux compagnes de Florianópolis qui m’ont fait de si belles invitations, je promets de revenir. Je n’ai jamais organisé de lancement de livre dans la capitale catarinense, et je pense que le moment est venu », a-t-elle souligné.

« Nous continuons ! », a conclu la professeure.