La professeure Djamila Ribeiro porte la littérature noire et la notion de lieu de parole en France

Du 6 au 12 juin, la professeure Djamila Ribeiro a participé à deux des plus grands événements littéraires de France, concluant ainsi une nouvelle étape de sa tournée internationale 2025. Après son passage au Royaume-Uni, Djamila s’est rendue à Saint-Malo et à Paris, où elle a pris part à des débats, rencontré des lecteurs et assuré la promotion de ses œuvres traduites.
Le Brésil, pays invité à Étonnants Voyageurs
Sa première destination fut la ville de Saint-Malo, en Bretagne, qui a accueilli la 34e édition du festival Étonnants Voyageurs. Cette année, le Brésil était le pays invité d’honneur, à l’occasion des 200 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. La mémoire de Marielle Franco a marqué symboliquement la programmation.
« Heureuse d’être l’une des autrices principales invitées à Étonnants Voyageurs, l’un des festivals littéraires les plus prestigieux de France, qui a lieu chaque année à Saint-Malo, sur la côte nord du pays », a écrit Djamila sur ses réseaux sociaux.
Le 7 juin, elle a participé à la cérémonie d’ouverture officielle du festival, aux côtés d’auteurs tels que Leïla Slimani, Lauren Groff et Paul Lynch, sous la modération d’Olivia Gesbert. En partageant le sens de ce moment, Djamila a déclaré : « Représenter le Brésil comme invitée principale au Festival Étonnants Voyageurs, à Saint-Malo, fut un honneur et aussi un appel à la responsabilité d’écoute et de dialogue avec les écrivaines et écrivains brésiliens, en cette année des 200 ans de relations diplomatiques entre nos pays. »
Pendant les trois jours du festival, Djamila a également participé à deux autres tables rondes. Le 8 juin, elle a pris part au débat « La voix des femmes », aux côtés de Selva Almada et Delphine Minoui, sous la modération de Georgia Morisset, à La Grande Passerelle. Le 9 juin, elle est intervenue dans la table ronde « Pour une littérature améfricaine », avec Eliana Alves Cruz, Daniel Munduruku et Jeferson Tenório, modérée par Audrey Pulvar, au Théâtre Chateaubriand.
Outre les débats, la professeure a donné des interviews à des médias comme France 3, le journal Ouest-France et Libération, et a participé à des séances de dédicaces. « J’ai retrouvé d’anciennes lectrices, j’en ai gagné de nouvelles. Le livre pour Dona Antônia a conquis le public », a-t-elle partagé.
Quatre livres épuisés
Au terme de sa participation à Saint-Malo, Djamila a célébré l’épuisement total de quatre de ses cinq livres publiés en français : Lugar de Fala, Petit Manuel Antiraciste, Dialogues Transatlantiques et Cartes à ma grand-mère (Ta Magie M’a Menée Jusqu’ici : Lettres à ma Grand-Mère), sorti ce mois-ci.
« Quand nous sommes montées sur scène devant des salles combles cette semaine, nous avons assuré. Nous sommes affûtées et nous nous préparons depuis longtemps », a-t-elle écrit. « Le résultat de cette participation est visible dès ces premières images : 4 de mes 5 livres sont totalement épuisés. Même les exemplaires d’exposition n’étaient plus là. »
Sur ses réseaux sociaux, Djamila a tenu à remercier publiquement Paula Anacaona, son éditrice et traductrice en France : « Son travail d’éditrice est, pour moi, un acte de résistance et d’amour. Traduire autant de voix noires, indigènes et dissidentes du Brésil en français, c’est écrire un nouveau chapitre des relations culturelles entre nos pays. » Elle a également exprimé son affection et sa gratitude envers Guillaume Dimitri, membre de l’équipe des éditions Anacaona.
Lancements et interviews à Paris
Depuis Saint-Malo, Djamila s’est rendue à Paris où, le 11 juin, elle a donné une interview en direct à la chaîne France 24, évoquant Cartes à ma grand-mère, le succès public rencontré à Étonnants Voyageurs, ainsi que l’édition internationale de Lugar de Fala (Where We Stand), publiée par Yale University Press.
« L’interview a été diffusée dans tous les pays couverts par la chaîne — des endroits que je ne peux même pas imaginer. Et tout cela a été enregistré pour mon documentaire », a-t-elle écrit.
Le soir même, elle a rencontré ses lecteurs à la librairie indépendante Le Mont en l’air, lors d’un événement modéré par la professeure Mame Fatou Niang. En remerciant le public, Djamila a souligné : « Publier, c’est aussi partager, construire du sens collectivement, questionner les certitudes et, qui sait, ouvrir des espaces pour d’autres façons de rêver. »
La tournée continue
« L’étape France s’achève, mais elle me laisse des marques qui ne tiennent pas dans mes bagages », a-t-elle écrit dans un post daté du 12 juin.
La tournée internationale de la professeure Djamila Ribeiro se poursuit maintenant en Afrique du Sud. D’autres actualités à venir. Retrouvez-les aussi sur Instagram.
Ver essa foto no Instagram
Contenu traduit avec l’aide de l’IA.
Artigos Relacionados

7 de junho de 2025
La professeure Djamila Ribeiro apporte la littérature noire et la notion de ‘lieu de parole’ à Oxford, Londres et au Hay Festival.

17 de junho de 2025
La professeure Djamila Ribeiro porte la littérature noire et la notion de lieu de parole en France

19 de junho de 2025
Journal de bord : Université Wits – Johannesburg