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Ce mardi 18, Djamila Ribeiro a donné son tout premier cours au Massachusetts Institute of Technology (MIT), où elle enseigne en tant que professeure invitée de la chaire Dr. Martin Luther King Jr. (MLK Chair). « Ce fut une joie de donner un cours à l’invitation de la professeure Rosabelli, coordinatrice du programme MIT Brésil. C’était ma première fois en salle de classe dans l’université qui m’accueille cette année dans le cadre de la DR. MLK Chair », a-t-elle partagé sur ses réseaux sociaux.

L’événement faisait partie des activités du programme d’échange entre le MIT et le Brésil, qui met en relation des étudiants en licence et en master avec des institutions brésiliennes, afin de développer des expériences qui favorisent la création de liens et l’affrontement de défis complexes.

« Le MIT maintient des programmes dans plusieurs pays pour encourager la recherche, l’apprentissage des langues et les échanges académiques. Une partie du groupe s’apprête à partir pour Manaus, où les étudiants participeront à un programme d’échange spécial. Étaient également présents des étudiants qui, en janvier, participeront au programme coordonné par le professeur Joaquin Terrones, qui sélectionne depuis des années des groupes pour une immersion à Salvador, São Paulo et Rio de Janeiro », a souligné la philosophe brésilienne.

Pour sa première séance au MIT, Djamila a présenté aux étudiants des œuvres et réflexions d’intellectuel·le·s noir·e·s brésilien·ne·s essentiel·le·s pour comprendre le fonctionnement de la société brésilienne. « J’ai apporté certaines des voix intellectuelles noires brésiliennes centrales pour comprendre les dynamiques philosophiques, politiques et historiques du pays », a-t-elle écrit, exprimant sa joie à l’idée de retrouver certain·e·s étudiant·e·s en 2026.

« Le cours a suscité des débats stimulants et je suis repartie très heureuse d’avoir contribué à des initiatives du MIT qui enrichissent et affinent le regard porté sur le Brésil. Je félicite les professeur·e·s pour avoir construit des programmes aussi puissants que nécessaires. Et je souhaite bon voyage aux étudiant·e·s, dont certain·e·s seront dans ma classe le semestre prochain », a-t-elle conclu.

 

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